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Le Programme Intégré pour le Rhin (IRP)
Protection contre les crues - Le programme Intégré pour le RhinSuite aux aménagments réalisés au cours du XiXe siècle, plus de 90% du lit majeur du Rhin et des espaces inondés ont disparu... De ce fait, les vagues de crues s´ngoufrent dans un lit mineur canalisé et ont une vitesse deux flois plus élevées quand elles vont en direction de Strasbourg et de Karlsruhe. En consequence, l´onde de crue met seulement 80 heures entre Bâle et Mannheim contre 110 heures à la fin du XIXe siècle. Cette accéleration augmente la probabilité de rencontre entre les ondes de crue du Rhin et du Neckar induisant ainsi des inondations au niveau du Rhin Moyen et Inférieur. Il y avait donc un risque important de catastrophe, surtout pour les villes de Mannheim et de Ludwigshafen avec leurs usines chimiques (notamment BASF) et pour Worms, qui se trouve dans le même secteur. Pour sécuriser les abords du fleuve contre les crues dans le secteur compris entre Strasbourg et Mayence/Wiesbaden, le land de Bade Wurtemberg s´est engagé, dans le cadre d´un traité franco-allemand signé en 1982, à créer des espaces de rétention. Dans le cadre du "Programme Intégré pour le Rhin" (IRP), on a prévu la création de treize espaces de rétention entre Brisach et Karlsruhe. Dans le but de concilier lutte contre les crues et protection de la nature on a prévu d´inonder regulièrement ces espaces. Ces inondations écologique visent à adapter la végétation à cette situation nouvelle et à créer ainsi une végétation typique de lit majeur en mesure de résister aux crues extrêmes (GEWÄSSERDIREKTION SÜDLICHER OBERRHEIN/HOCHRHEIN 2001). L´abaissement de l´espace rhénan entre Weil et BrisachUn espace de rétention particulier est prévu entre Weil et Brisach. La rétention le long des 43 kilomètres du Vieux Rhin ne se fera pas par polders comme au nord de Brisach. L´idée de la construction d´un barrage, qui était discutée à un certain moment a également été abandonnée. Le nouveau projet prévoit un abaissment des terrains le long du Vieux Rhin et le lit ainsi élargi pourrait freiner la vague de crues. Il ne semble pas plus indiqué de déplacer les digues vers l´interieur du pays, car suite aux aménagementsdu XiXe siècle, le Rhin s´est enfoncé dans le gravier, par moment jusqu`à dix mètres de profondeur. Avec l´abaissement de terrains envisagé, le Rhin pourrait à nouveau s´élargir sur 70 mètres en cas de crue. Il est important de prévoir rapidement sur ces terrains abaissés une végétation adaptée- par exemple des peupliers ou des saules - qui aura pour fonction de freiner la vitesse des crues. Théoriquement un pouvoir de rétention de 25 millions de m3 devrait être créé sur une surface de 450 ha. Cette mesure permettrait un retardement de l´onde de crue, diminuant ainsi le risque d´une rencontre des ondes de crue du Rhin avec celles de ses affluents. 50 Millions de tonnes de gravier pour un nouveau lit majeurPour se faire une idée de l´importance de ce projet, il faut s´imaginer les volumes de gravier qui seront déplacés. Pour obtenir un volume de rétention de l´ordre de 25 millions de mètres cubes, il faut extraire environs 50 millions de tonnes de gravier. Ces volumes feront du projet du Vieux Rhin le projet de rétention le plus important d´Europe. On a prévu de limiter à 3,4 millions de tonnes de gravier à décaisser annuellement pour éviter un déreglement du marché. Ce tonnage est à comparer á la production annuelle des gravier du sud du Pays de Bade qui s´élève annuellement à 4,7 millions de tonnes, dont une partie pourrait être remplacé par les extractions du Vieux Rhin. Les experts estiment que les entreprises situées plus au nord pourraient également être interessées par ce gravier à Iffezheim, en vue d´une utilisation future pour le charriage. Le transport s´effectuerait par des bandes transporteuses installées sur l´île du Rhin et l´affrètement de bâteaux en vue du dépot du gravier dans d´anciennes gravières. Cette solution réduirait au mieux les impacts liés au chantier. En plus du gravier il y aura lieu d´extraire environ un million de m3 d´humus et deux millions de m3 de terre. Ce sont au total 420 hectars qui vont être défrichés et abaissés. Le chantier s´étalera sur une quinzaine d´années. Les communes riveraines du chantier en sentiront les effets à certaines moments. Les études prévoient que l´objectif concerant le volume de rétention souhaité soit atteint dix ans après la fin du chantier suite à la végétalisation du lit majeur (GEWÄSSERDIREKTION SÜDLICHER OBERRHEIN/HOCHRHEIN (o.J.)). L´espace de rétention est abaissé en moyenne à 0,5 mètres du niveau d´eau normal. Il est prévu que la rive soit en relief irrégulier avec des variations de niveaux de dizaines de centimètres qui favorisent des dépôts de semences- apportées par l´eau ou par le vent - adaptées à différentes hauteur d´inondations. Dans un premier temps les îlots de gravier qui seront formés par le décaissement offriront prise à l´erosion. Il conviendra de les protéger contre les forces d´érosion des crues, jusqu`à une stabilisation de la végétation. C´est dans ce but que le "Leinpfad", le chemin qui longe le Vieux-Rhin, sera maintenue dans un premier temps pour constituer une sorte de digue, surtout aux endroits les plus exposé à l´erosion. Lorsque la végétation resistant aux eaux des crues sera développée, l´inondation pourra s´étendre à l´ensemble des terres abaissées. L´inondation de la surface totale de l´espace de rétention est prévu en cas de crues extrèmes. Par contre il faudra inonder regulièrement les nouveaux chenaux. Leur mise sous eau est prévue à partir d´un débit de 100 m3/seconde, ce qui devrait être le cas en moyenne durant 65 jours annuels. Au delà de ce débit l´eau s´écoulera dans les espaces décaissées. Ces prévisions seraient à modifier pour le cas où EDF serait d´accord pour une augmentation du débit minimal du Vieux-Rhin. La centrale hydroélectrique de Kembs est situé sur le barrage le plus au sud du Canal d´Alsace. A partir de 2007, EDF devra renouveller sa concession. La Commission Internationale pour la Protection du Rhin (CIPR) a proposé il y a des années déjà d´augmenter le débit actuel du Vieux Rhin de 20-30 m3/s à 150 m3/s. Il faut espérer que dans les discussions futures concernant le débit minimal du Vieux Rhin, on prendra en compte la création d´une zone alluviale en tresse. Il y va des chances à laisser aux générations futures. Les calculs servant de base à la création de l´espace de rétention de Weil/Brisach sont établis sur des probalités sur deux siècles. Le future li majeur devra être en mesure de freiner une onde de crue de 4500 m3/s. De la "bande de 90 métres" à l´espace de rétentionLe premier projet d´abaissement des terrains prévoyait un décaissement de 90 mètres le long de tout le Vieux Rhin, du fait que pratiquement tous les terrains appartenaient, sur une largeur de 90 mètres au land ou à ´Etat allemand, ce qui évitait les difficultées pour l´acquisition de terrains. Mais ce projet a du être modifié et le projet actuel est divisé en 18 secteurs différents. Cette division a été rendue nécessaire du fait de la présence de parcelles non transférable et en raison de l´imparatif de respecter des données écologiques. Par exemple, dans l´ancien lit majeur, suite à l´enfoncement du Rhin, se sont développer des biotopes de terres sèches qui accueillent une flore méditarienne remarquable qu´il convient de protéger et préserver. Mais cette préservation n´est pas possible sur l´ensemble des terres: il y aura lieu de compenser les pertes de biotopes secs le long du "Leinpfad". C´est dans ce but que l´on a prévu de créer des berges à sol ouvert dans l´espace décaissé. Ces surfaces pourront ainsi se développer et suite à un entretien adapté, remplacer les biotopes secs perdus. Par endroits il faudra stabiliser les berges par empierrement. Le projet d´abaissement sur 90 mètres tout le long du Vieux Rhin devait être abandonné, car on souhaitait conserver un volume de rétention de 25 millions de m3 tout en préservant les espaces remarquable. A présent on a prévu, pour compenser les pertes de volumes de rétention , d´élargir le décaissement par endroits sur une largeur allant de 300 à 700 mètres, ce qui complique évidemment le problème foncier parce que l´Etat ou le land ne sont propriètaires que de 66 % des terrains. Les terrains restants appartiennent pour 31 % aux communes riverains et pour 3 % à des propriétaires privés. 94 % de l´ensemble des terrains concernés sont des forêts, 6 % des terres agricoles. Hartheim, la commune riveraine la plus directement concernée a déjà fait savoir qu´elle utiliserait tous les moyens de droit pour s´opposer au décaissement prévu. ![]() Profil (pour agrandir, appuyer sur l´image) Vous pouvez trouver pls d´infos sur Rheinnetz. Vous trouverez plus d´informations (articles, nouvelles, rendez-vous) Discuter avec nous et donnez nous votre avis ici. |
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